Salade légère de fin d’hiver

 

Un petit repas léger pour remettre en forme en cette fin d’hiver quand il ne fait plus froid mais que l’on a encore bien besoin de vitamines au cas où les températures ne sont pas encore assez élevées pour nous apporter assez d’énergie.

Il nous faut :

– des feuilles de chou de sybérie (les feuilles sont vertes et les tiges sont vertes-mauves) (environ 150  à 200g )

– deux petites clémentines

– une pomme

– une tomate

– 3 à 4 càs d’huile de noix

– 3 càs de vinaigre de cidre

– 2 à 3 càc de miel

– yaourt nature (facultatif)

 

Je commence par nettoyer les feuilles des chous en les enlevant des tiges (juste celles qui sont trop dures).  Puis, je prépare la vinaigrette en mélangeant l’huile de noix au vinaigre de cidre.  Quand c’est homogène, j’ajoute le miel, je mélange (si le miel est épais, c’est un peu difficile, la patience est de mise). Enfin, j’ajoute un peu de yaourt , je goute et j’avise pour voir si j’en ajoute ou non.

Je coupe la pomme en petits morceaux, j’épluche évidemment les clémentines, je coupe la tomate en petits morceaux et hop, il ne reste qu’à mélanger le tout.

J’aurais pu mettre aussi des petits morceaux de noix vu que je suis une fan de fruits secs mais je n’en avais pas ce jour là. Ça doit trop bien aller ensemble pourtant.

Voilà un plat idéal pour le soir composé que de légumes et de fruits (à part un peu de yaourt !) . Si les légumes sont bio et surtout produit localement, c’est encore meilleur.

Bon appétit!

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Etat d’esprit #4

 

Je prends conscience que j’arrive à gérer mes pensées de manière presque naturelle, ou du moins automatiquement, mais que je ne me l’avoue pas. Comme si je voulais rester attachée à ces pensées provoquées par cette “maladie” qui me donne une certaine fragilité. Je suis tiraillée entre l’envie de me montrer forte et l’envie de me montrer fragile. J’ai encore le désir d’être protégée, d’être portée, par l’autre et j’ai peur qu’en me montrant forte, en assumant toutes mes responsabilités (travail, …), je sois seule, abandonnée comme un enfant qui a perdu ses parents. Et pourtant, j’en ai aussi marre de cette fragilité, j’aimerais pouvoir l’écarter, j’aimerais qu’elle ne me définisse plus, j’aimerais qu’elle me quitte.

Comment trouver l’équilibre entre ma force et ma fragilité? comment faire de ma fragilité une force, sans perdre cette fragilité? car j’ai l’impression que c’est cette fragilité qui fait que certaines personnes viennent vers moi, sont en demande de mon écoute, de mon attention.

Des questions et pas encore de réponses. Sans doute parce que je ne suis pas encore prête à comprendre la réponse…pourtant…

en attendant je dois faire semblant d’être forte…

Etat d’esprit #2

Me concentrer sur une seule tâche à la fois et ne pas me laisser distraire par ce qui est secondaire. C’est ça qui me permettra d’avoir assez d’énergie pour réaliser ce qui me demande beaucoup d’efforts à savoir ce travail.  Pourtant, je me laisse parasiter par ces pensées obsédantes sur mon poids, sur mon alimentation. Et pour ne plus avoir ces pensées, je me réfugie dans d’autres pensées qui n’ont rien à voir mais qui ne me font pas avancer. Et après, je m’en veux. Je me culpabilise de me laisser rentrer dans ces pensées. Je me sens alors nulle , ce qui ne fait qu’accroitre ma croyance que je n’y arriverai pas.

J’espère que mettre des mots sur ça , ça va m’aider un minimum pour sortir de ce cercle vicieux dans lequel je suis et que j’ai de plus en plus dû mal à supporter.

Je veux avoir le déclic. Je veux arriver à lâcher prise sur ce perfectionnisme, oser , faire ce que j’ai à faire sans trop me poser de questions. Je pourrai toujours évoluer par après, si cela ne convient pas , mais au moins j’aurais essayé quelque chose, au moins je pourrai me dire que je vis.

Etat d’esprit #1

Alors qu’avant je me persuadais que je correspondais à l’image derrière laquelle je me cachais, peu à peu, j’arrive à me regarder en face comme je suis vraiment, comment je suis au plus profond de moi, jusque mes tripes. Le plus dur pour moi reste maintenant d’oser être moi même peu importe avec qui je suis.

Pour ça, je dois trouver appui à l’intérieur de moi. Mais je me persuade que je n’ai pas d’appui, que je ne suis pas assez forte pour me porter et évoluer. Je me persuade que j’ai toujours besoin de l’autre, de quelqu’un qui soit là pour me rassurer, me rassurer que je pense de la bonne façon, me rassurer que j’agis de la bonne façon, pour ne pas faire d’erreurs. Ah, ce perfectionnisme excessif qui m’empêche de vivre, qui m’empêche d’oser. Oui ça me rassure de savoir que je fais bien les choses, mais personne ne peut faire bien les choses tout le temps.

J’aimerais pouvoir accepter de faire des erreurs, accepter que je peux me tromper dans mes choix, dans ma manière de faire, dans mes pensées. J’aimerais pouvoir accepter aussi que je peux me tromper sur la perception que j’ai de l’autre. L’autre ne correspond pas toujours et même jamais à l’image idéale que je m’en fais. Je ne suis pas la seule à faire des erreurs. Je ne suis pas la seule à ressentir des sentiments dits négatifs. C’est normal, c’est humain. D’ailleurs, c’est quand on voit les faiblesses de l’autre, qu’on le trouve en général attachant. Quelqu’un qui ne ferait jamais d’ erreurs, on se poserait des questions. J’aimerais aussi accepter de ne pas pouvoir changer certaines choses en moi, et même certaines situations. Je peux évoluer moi, je peux améliorer certaines choses mais je resterai toujours avec le même passé, avec la même sensibilité, avec les mêmes faiblesses et les mêmes forces (même si en écrivant le mot force je me demande ce que j’ai comme force. Ma volonté? bof parfois j’ai l’impression que je l’ai perdue…)

Comment trouver cette force, cette énergie en moi? L’énergie est partout mais comment réussir à la saisir,pour la garder en moi? La seule énergie que j’arrive à prendre, et qui me porte un peu en ce moment, c’est celle de Thomas, et j’ai l’impression que ce n’est jamais assez, elle part trop vite cette énergie.  Je n’arrive pas à en prendre assez que pour réaliser ce que j’ai envie de réaliser. Pourtant, ce n’est pas le désir qui me manque. Mais plus j’attends, plus je me demande si j’en ai envie puisque je ne fais rien. Cercle vicieux…

Garder la foi en l’humanité

“On nous apprends à marcher, puis à courir
mais c’est pour aller à la guerre ou au travail
On nous apprends à lire, mais c’est pour nous bourrer le mou et nous maintenir dans l’ignorance
On nous apprends à compter, pour oublier que tout est gratuit et que le partage est la seule solution valable
On nous apprends à parler, mais ce n’est que pour mieux mentir finalement
On nous apprends à croire, mais au lieu de nous unifier, cela nous divise
Et ceux qui croient sont ceux qui finalement SAVENT le moins
Bien le bonjour des oiseaux.” 
 
 
 
Voici quelques lignes écrites par Gaetan. Je me permets de les reprendre car ça me parle. Ces mots résonnent en moi. 
 Ces mots qui expriment très bien la société dans laquelle nous vivons à l’heure actuelle.  Cette société qui existe depuis au moins cinquante ans, depuis que l’on a découvert que produire toujours plus amenait à devenir toujours plus riche, plus puissant en n’ayant plus aucune limite. La seule valeur qui reste, c’est la valeur de l’argent. Et pour nous faire passer la pilule, nous nous créons une illusion. Nous pensons que c’est un mal pour bien. Nous pensons: “il nous faut bien supporter de travailler toujours plus pour avoir plus d’argent, et pour subvenir aux besoins de nos enfants, pour partir en voyage, pour acheter une voiture” et d’autres objets tout aussi absurdes les uns que les autres. Nos besoins ne cessent de grandir. A l’infini.  Pour que cette illusion semble plus réelle, il faut la construire le plus tôt possible : dès que l’enfant peut penser par lui-même, ou mieux, avant même qu’il ne puisse penser par lui-même. Croire que le monde n’est pas si mal que ça. Croire que l’on peut arriver à être dans ce monde. 
Mais on ne peut être dans ce monde. On ne peut qu’avoir. Nous avons oublié les vraies valeurs que sont le partage et l’échange de services.  
Ne nous laissons pas aller uniquement à notre égocentrisme. Restons aussi modeste dans notre manière d’agir envers les autres. Un seul homme ne peut décider de ce qui est bien pour tous. Gardons donc à l’esprit qu’un homme ne peut rien faire seul,  mais que, ensemble, on peut soulever des montagnes. Avec du temps, bien-sûr. Ce qui doit être construit ne peut se construire rapidement si l’on veut que cela dure. La durée de notre vie, c’est ce à quoi chacun aspire, il en va donc de l’intérêt de tous. Prenons exemple sur la nature pour garder patience et courage. Une graine ne devient pas tout de suite une forêt. Après l’orage, la nature se réveille, certes avec des séquelles, mais elle est toujours là, jusqu’au prochain orage violent.
Restons aussi optimiste sans tomber dans l’utopie.  Depuis toujours, quelques rares consciences sont là. Ces consciences sont éveillées. Elles savent. Mais le plus dur est de garder patience et surtout de garder foi, foi en l’humanité, de ne pas éteindre cette petite flamme qui s’est allumé chez certains et de la partager afin de réussir à allumer un grand feu, le feu de l’humanité.